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A propos de la pub !

Mille excuses pour celles et ceux qui visitent mon blog, il y a des pub qui apparaissent....Je ne suis pas responsable de ces publications et ça me met même dans des situations désagréables quand je vois, par exemple, des annonces pour la calendrier vaccinal, des boissons énergisantes... !!!  Je vais essayer de remédier à ça pour que ces pubs n'apparaissent plus !!! Bonnes visites - tout de même - !  Prenez soin de vous. Michel.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 21:44

 

 

 

MARCHE JOIE« J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé. » Voltaire

 

Douce France, le plus beau pays du monde si l’on en croit sa première place au palmarès des pays visités par les touristes, le pays où il fait bon vivre, le pays de la gastronomie, de l’élégance. Un pays entre mer et montagne, des régions multiples et variées aux climats doux et tempérés, tout cela devrait-il être relégué au magasin des souvenirs ?

La France aujourd’hui ? Le pays qui compte le plus de dépressifs au monde, ou de pessimistes, l’étude qui suit semble faire l’amalgame alors que la dépression est une véritalbe maladie, tandis que le pessimisme un état d’esprit !

Pour autant, le 29 juillet France Soir publiait une édifiante étude internationale b ok mod ident d’où il ressortait que les Français étaient les habitants de notre belle planète les plus dépréssifs !

« Le catastrophisme français est quelque chose de bien connu. Déjà, en janvier dernier, dans un sondage BVA-Gallup, ils étaient déjà 61% à faire part de leur pessimisme pour l'année en cours. Devançant à l'époque certains pays en guerre comme l'Afghanistan ou l'Irak, cela ne s'invente pas ! Mais, cette étude prouve une dernière chose : la véracité de l'adage selon lequel l'argent ne fait pas le bonheur. » peut-on lire dans cet article.

Sommes-nous donc si malheureux, nous, pauvres Français ?

Apprenons à redécouvrir le bonheur,

Apprenons à cultiver la sérénité et

Réapprenons à nous indigner : c’est bon pour le moral et ça fait circuler le sang ! :)

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 18:27

Alors que tous les marchés boursiers dévissent en ce mois d’Août, penchons-nous un peu sur la santé des laboratoires pharmaceutiques.  

(relevés de cotations boursières au 12/08/11)

 

France 

SANOFI

+6.27%

Le groupe Sanofi Aventis figure parmi les leaders européens dans le domaine pharmaceutique. La majorité des ventes du groupe sont réalisées via les produits pharmaceutiques tels que les médicaments cardiovasculaires ou pour soigner les troubles nerveux. Le reste vient des ventes de vaccins humains (13%).

Le groupe a publié, le 28 juillet dernier, ses résultats semestriels et voit son chiffre progresser de près de 6.9% à 8.3 milliards d’euros, grâce en particulier à l’acquisition de Genzyme. Cependant les ventes ont légèrement reculé de 4% du fait de la concurrence des médicaments génériques. Les branches d’activité qui progressent le plus sont les médicaments contre le diabète (+12.4%) et ceux contre la grippe H1N1 (+30%).


USA

 

PFIZER

+5% 

Le numéro un mondial de la pharmacie, l'américain Pfizer, a vu son bénéfice net croître de 5% au deuxième trimestre, à 2,61 milliards de dollars, juste au-dessus des attentes du marché.

« Je suis satisfait que beaucoup de nos produits de base, surtout le Lyrica (contre les douleurs neuropathiques), l'Enbrel (contre le psoriasis et l'arthrite rhumatoïde) et la marque Prevnar/Prevenar (vaccins) aient gardé une bonne performance, et que la base de nos affaires reste solide », a commenté le directeur général Ian Read, cité dans un communiqué.

 

ABBOT

+48% 

Abbot Laboratories a annoncé un bond de 48% de ses bénéfices au deuxième trimestre.

 

Grande Bretagne

GlaxoSmithKline

+1.38% 

Le groupe pharmaceutique britannique, GlaxoSmithKline a fait état pour son deuxième trimestre 2011 d'un bénéfice par action de 25 pences contre 2,6 pences l'an dernier et 25,3 pences de consensus. Les ventes ressortent à 6,72 Milliards de livres, en repli de 4%. La firme indique tabler sur un retour à la croissance des ventes et des marges l'année prochaine, aidée par la diversification réalisée ces dernières années, de nouveaux produits et l'expansion dans les marchés émergents.

 

Suisse 


ROCHE

+2% 

Le groupe pharmaceutique suisse Roche a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 21,67 Milliards de Francs au cours du 1er semestre 2011, stable en monnaies locales. Hors Tamiflu, la croissance atteint 2%.

 

Chine


Simcere & Merck & Co

Le groupe pharmaceutique chinois Simcere a conclu mardi un accord avec Merck & Co. portant sur la création d'une joint-venture pour faire face à la demande grandissante en services médicaux en Chine et la mise en place d'une importante campagne de vaccination.

 

A.HomeNaturo OverblogSans commentaires…

 

Au sujet des médicaments et/ou des laboratoires pharmaceutiques lire :

Malade ? Et si c'était le médicament ?

Dans la presse : Laboratoire Servier toujours lui !

Les parabènes interdits et les médicaments

Dans la presse : Les Français et les médicaments

Dans la presse : on parle encore du médiator

Ce cher...Médiator : une petite boîte d'un coût exhorbitant !

Le point sur la pétition en faveur des plantes médicinales

Dans la presse : Médicaments et vaccins sous surveillance

Dans la presse : Distilbène, Requip : effets secondaires

Dans la presse : témoignage d'une malade du médiator

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

Conférence Nationale de la Santé, Bernard Kouchner

Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !

 

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 10:59

  sur le blog de Naturopathie HomeNaturo, les maladies liées aux médicaments.

 

A.HomeNaturo Overblog Le Naturopathe cherche toujours en premier lieu à préserver le capital santé de ses contemporains et, lorsque des troubles de santé surviennent, ses deux principaux axes d'investigation sont : l'environnement direct de la personne concernée : alimentation, stress, pollutions environnementales, situation professionnelle et les interractions médicamenteuses auxquelles celle-ci est soumise. 

Robert Masson, dans ses cours, enseigne -et répéte- : - " Et si c'était le médicament ? "

Fort de cet enseignement je n'ai pu que constater le cocktail parfois explosif prescrit aux patients Français. Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les Naturopathes qui s'inquiètent mais aussi d'éminents professeurs ou de très sérieuses revues médicales qui tirent la sonnette d'alarme.


Constat : les Français sont malades de leurs médicaments !


Le plus est l'ennemi du bien et, si en matière de soins, l'allopathie et les traitements médicamenteux ne sont certes pas à proscrire, que dire de ces médicaments dont l'efficacité est minime voire carrément dangereuse ? Que penser de ces ordonnances dans lesquelles figurent plus d'une dizaine de médicaments prescrits trois fois par jour, soit au total une trentaine de prise médicamenteuse quotidienne ?

Dans de nombreux cas des méthodes simples de prévention suffisent à préserver sa santé et, lors de troubles de santé, les soins naturels s'avèrent souvent parfaitement efficaces et leurs effets durables.


Combien d'autres scandales sanitaires vont bientôt faire surface ?


Après le Médiator® quels seront les médicaments, les vaccins et au-delà les laboratoires pharmaceutiques qui vont se retrouver sur le banc des accusés ?

Pour étayer le point de vue de la Naturopathie il n'est plus besoin de consulter les publications spécialisées en santé naturelle, il n'est plus besoin de se pencher sur de vieux grimoires qui fleurent bon l'arnica et ventent les mérites de l'Ortie, le Naturopathe est aujourd'hui - trop souvent, hélas - soutenu dans ses affirmations par les articles de presse et les procès retentissants liés aux lobbys pharmaceutiques ! Je dis bien hélas car une vérité qui apparait à la lumière de drames humains ne peut être ressentie comme une victoire ! Aucun des acteurs de santé naturelle ne peut se réjouir des dossiers qui sortent aujourd'hui mais il n'en est pas non plus un seul qui en soit surpris !

 

b12817

 

Les Naturopathes après avoir été taxés de charlatans ou de passéïstes trouvent aujourd'hui les soutiens les plus appuyés à leurs convictions auprès du monde médical et dont voici deux exemples :

Le premier, extrait de la Revue médicale " Prescrire "

Le second, sous forme d'un enregistrement audio lors d'un entretien du Professeur EVEN sur l'antenne d'une grande radio nationale

 

de la Revue Prescrire :

Et si c'était le médicament ?

Face à un trouble de santé, il est toujours utile de chercher les éléments qui orientent vers une cause médicamenteuse.

Une part importante des troubles rencontrés en pratique de soins est liée à des effets indésirables de médicaments. Face à certains troubles, il est utile de chercher une éventuelle cause médicamenteuse.

Le médicament est une cause à envisager parmi d'autres. Par exemple, des nausées ou vomissements, une urticaire, une somnolence, une toux, une insuffisance rénale sont de diverses origines, et pour une part non négligeable d'origine médicamenteuse. Il existe parfois aussi des relations indirectes, par exemple dans le cas d'infections survenant chez des patients sous immunodépresseur.

La démarche diagnostique a pour but de préciser le trouble, de classer ses causes possibles, de situer la place des médicaments parmi les autres causes.

Plusieurs critères sont à analyser pour déterminer le lien entre l'exposition à un médicament et la survenue d'un trouble. Sont à prendre en compte : les caractéristiques du patient exposant davantage à certains effets indésirables ; la chronologie des prises au regard de l'évolution du trouble ; les effets indésirables connus et les caractéristiques pharmacologiques du médicament.

Les mesures à prendre sont centrées sur la reconnaissance rapide du rôle du médicament afin d'informer le patient, d'analyser les conséquences d'un arrêt ou d'une diminution des doses du médicament, d'éviter certaines explorations diagnostiques et des prescriptions en cascade, exposant à d'autres effets indésirables.


©Prescrire 1er août 2011 

Eclairage sur la revue Prescrire :

Depuis janvier 1981, la raison d'être de Prescrire est d'apporter aux professionnels de santé, et à travers eux, aux patients, les informations claires, synthétiques et fiables dont ils ont besoin, en particulier sur les médicaments et les stratégies diagnostiques et thérapeutiques.

Les rédacteurs Prescrire sont médecins (généralistes ou spécialistes, exerçant en cabinet libéral ou à l’hôpital), pharmaciens (officinaux ou hospitaliers), infirmiers, ou dentistes. Quelques-uns sont économistes ou journalistes, particulièrement compétents dans le domaine de la santé. Tous les rédacteurs de Prescrire sont formés selon des protocoles internes à Prescrire.

Des rédacteurs eux aussi indépendants.
L'absence de lien financier direct ou indirect avec une firme pharmaceutique est une condition sine qua non d'appartenance à l'équipe Prescrire. Un tel lien est un motif d'exclusion de l'équipe de Rédaction.

 

 Enregistrement audio lors de l'entretien du Professeur EVEN b ok mod ident 

 

Philippe EVEN, né en 1932 à Paris, médecin pneumologue français.

Biographie : Professeur dès 1966. Spécialisé dans les maladies respiratoires. 

- Chef du service de réanimation de l'hôpital Laennec. - Doyen de l'hôpital Necker-Enfants malades entre 1988 et 2000, il défend la recherche fondamentale.

   Professeur émérite à l'Université Paris Descartes, président de l’Institut Necker, Philippe Even a participé à des commissions scientifiques de l’INSERM et du ministère de la Santé. Il a aussi été représentant de la France à Bruxelles et chargé de missions scientifiques aux États-Unis.

- Auteur d'une centaine de publications scientifiques internationales et de plusieurs ouvrages.

 Philippe Even face à l’Industrie pharmaceutique 

Il est le traducteur du livre La vérité sur les compagnies pharmaceutiques : Comment elles nous trompent et comment les contrecarrer de Marcia Angell, ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine (Éditions le mieux-être, 2005). 

En décembre 2010, il intervient régulièrement dans les médias à propos de l'affaire liée au Mediator® .
Il est le co-auteur, avec Bernard Debré, d'un rapport sur la réforme du système du médicament, rapport voulu par la Présidence de la République suite à l'affaire du Mediator et remis au Ministre de la santé le 16 mars 2011.

Au sujet des médicaments et/ou des laboratoires pharmaceutiques lire :

Médicaments et effets secondaires l'avis du Naturopathe

De la bonne santé des laboratoires pharmaceutiques

Dans la presse : Laboratoire Servier toujours lui !

Les parabènes interdits et les médicaments

Dans la presse : Les Français et les médicaments

Dans la presse : on parle encore du médiator

Ce cher...Médiator : une petite boîte d'un coût exhorbitant !

Le point sur la pétition en faveur des plantes médicinales

Dans la presse : Médicaments et vaccins sous surveillance

Dans la presse : Distilbène, Requip : effets secondaires

Dans la presse : témoignage d'une malade du médiator

Conférence Nationale de la Santé, Bernard Kouchner

Grippe A/H1N1, les Naturopathes avaient raison !

 

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12 août 2011 5 12 /08 /août /2011 23:37

 

A.HomeNaturo OverblogAprès l'article paru ici le 11 Août 2011  : OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens, dans lequel j'évoquais le lien entre Tchernobyl et la recrudescence de cancers de la Thyroïde en Corse, quelle ne fut pas ma surprise de lire cette information (en date du 12 Août), reléguée par tous les médias et dont voici quelques titres :

 Le Figaro : Une augmentation importante de la proportion des troubles de la thyroïde a été observée en Corse après l'accident de Tchernobyl.  

20.minutes : Une étude prouve l'augmentation des cancers de la thyroïde en Corse après Tchernobyl. Depuis 25 ans, des médecins corses constatent une recrudescence des cancers de la thyroïde. Une nouvelle étude démontre un lien avec la catastrophe nucléaire de Tchernobyl...   

Infosciences : Tchernobyl: pas de baisse du cancer de la thyroïde avec le temps en Corse.

 Psychomédia : Hausse de cancers en Corse après Tchernobyl : impact dans un procès pour tromperie aggravée.  

Charliehebdo : Chopper le cancer de la thyroïde en Corse ne serait donc pas une coutume locale. 

Libération : Tchernobyl a entraîné une forte hausse des troubles de la thyroïde en Corse ...   

Wordpress : Hausse de cancers en Corse après Tchernobyl.
TV5 : Une hausse des cancers de la thyroïde a été observée en Corse après l'accident de Tchernobyl....et d'autres

Franchement, je n'en demandais pas tant !

Cette vendetta Corse aura attendu depuis 1986 son heure, elle semble enfin arriver...Mais à quel prix ! Voilà bien le destin de la France qui avait vu, en son temps, le nuage de Tchernobyl se détourner gracieusement de notre pays, recevoir quelques 25 ans après le camouflé réservé à ces scientifiques qui ne cessent, sur le ton le plus docte, de nous répéter que le Nucléaire est une énergie sûre ! Sûre oui sans doute mais pour qui ? Il semble bien que cette énergie ne soit sûre que pour les actionnaires de l'industrie nucléaire.

Voici donc l'un des articles que vous pouvez lire sur internet et que je reproduis ici, d'autres vont certainement paraître, quelques livres aussi et puis...et puis le temps fera son oeuvre, son beau travail d'oubli, les informations vont se succéder et la mémoire se refermer sur les malades de l'Ile de Beauté et, dans quelques temps, vont sortir d'autres études sur l'impact sanitaire de Fukushima, celles-là. Et puis...et puis...L'avenir nous le dira...peut-être.

Dormez en paix, braves gens : on veille sur vous !

 

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Nette augmentation des troubles thyroïdiens
en Corse après Tchernobyl 
Info rédaction MaxiSciences, publiée le 12 août 2011

Un rapport d’experts, publié par Le Parisien ce vendredi (12 août 2011), démontre une augmentation des troubles de la thyroïde dans la population corse depuis 25 ans.

 

Des experts indiquent dans un rapport avoir enregistré une importante augmentation du nombre de troubles thyroïdiens en Corse après l’accident de la centrale de Tchernobyl de 1986, la plus grande catastrophe nucléaire survenue à ce jour.


C'est une information très préoccupante qu'a révélée hier un rapport dévoilé par le journal Le Parisien. Co-signé par les professeurs Pierre-Marie Bras et Gilbert Mouthon, ce document traite des conséquences sanitaires en Corse de la plus grande catastrophe du nucléaire civil, survenue à Tchernobyl, en Ukraine, le 26 avril 1986. Plus précisément, celui-ci cherche à évaluer l'impact du nuage radioactif de Tchernobyl sur l'île de beauté, rapporte TV5monde.

Cette étude s'appuie sur un échantillonnage tiré de 2.096 dossiers du Dr Jean-Charles Vellutini, premier endocrinologue installé en Corse, ce qui a permis une analyse "comparative avant et après 1986", d'après le document que l'AFP s'est procuré. Les experts ont ainsi pu observer " une augmentation importante à très importante après 1986 dans l'espèce humaine de la proportion des troubles thyroïdiens par rapport aux autres affections endocriniennes, le pourcentage moyen étant de 44 % et pouvant atteindre plus de 100 % ".

" Nos résultats sur l'échantillon de la population atteinte de maladies endocriniennes en Corse, tiré au hasard dans les dossiers médicaux du Dr Vellutini, [...] et permettant la comparaison des pourcentages de patients souffrant d'atteintes de la thyroïde avant et après 1986, montrent à l'évidence une augmentation du pourcentage de troubles thyroïdiens dans cette population après 1986 ", peut-on lire en conclusion.


Le patron de la SCPRI bientôt jugé


Ce rapport est présenté alors qu'une décision de la chambre d'instruction de la cour d'appel de Paris est attendue le 7 septembre prochain.

Cette décision de justice statuera sur le sort du professeur Pierre Pellerin, ancien patron du Service central de Protection contre les Rayons ionisants (SCPRI), mis en examen en 2006 pour " tromperie aggravée ".

Il est en effet à l’origine des communiqués rassurants diffusés après la catastrophe de Tchernobyl. A la tête de l'autorité de protection du nucléaire en 1986, il affirmait alors que "l'élévation relative de la radioactivité" en France était "très largement inférieure aux limites réglementaires".


Le Pr Pellerin ayant demandé un non-lieu et étant soutenu par le parquet général, " je vais demander à la Cour de bien vouloir rouvrir les débats pour permettre d'examiner ce rapport et afin de rejeter la demande de non-lieu du Pr Pellerin ", a indiqué à l'AFP l’avocat Emmanuel Ludot.

Selon lui, " en France, 400 victimes présumées du nuage radioactif se sont portées partie civile dans cette affaire ".

 

LES ARTICLES SUR LE NUCLEAIRE PUBLIES SUR HOMENATURO 

 

Sur le même sujet,

lire aussi :

OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens (11.08.11)

L'accord passé entre l'OMS et Agence du Nucléaire (11.08.11) 

6 août 1945 Hiroshima entre dans l'ère du nucléaire (06.08.11)

Fukushima et maintenant Hamaoka, l’autre centrale nucléaire arrêtée au Japon (14.05.11)

Fukushima, deux mois après : le silence des radiations...  (11.05.11)

Dans la presse : Fukushima...silence  (10.05.11)

Greenpeace : Non, Le nucléaire sûr n'existe pas (22.04.11)

Résumé, un mois après le tremblement de terre au Japon (12.04.11)

Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyle et après, Fessenheim ? (12.04.11)

Quand la Centrale de Fessenheim fait peur (12.04.11)

démantèlement  La centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne (12.04.11) 

Dans la Presse : La centrale de Brennilis et le Gaz de Schiste en France (10.04.11) 

CRIIRAD, Communiqué sur la radioactivité en France (23.03.11) 

La Tragédie Japonaise et le nucléaire (12.03.11) 

 

Pétitions CRIIRAD :

 Pétition : Arrêtons Fessenheim (13.04.11) 

" Appel aux pouvoirs publics pour la transparence des analyses de l'air " (26.03.11)

" Non à la radioactivité dans nos objets du quotidien " (17.03.11)

Autres Pétitions :

Pétition pour l'indépendance de l'OMS face au Nucléaire (11.08.11) 

 Les Documents format PdF sur le sujet

Gaz de Schiste et Energie Nucléaire les documents Pdf

 

 

Comme toujours si vous souhaitez réagir, vous êtes les bienvenus ici


 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 22:58

A.carre sante blog HomeNaturoLe germe, de la famille des salmonelles, gagne du terrain géographiquement et développe des résistances aux antibiotiques...

Elle s’appelle Salmonella Kentucky, et son nom pourrait ne pas rester inconnu très longtemps. Une étude internationale menée par les chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’INRA et de l’Institut de veille sanitaire démontre que cette bactérie se développe de façon inquiétante, tant par la fréquence des infections qu’elle provoque que par leur localisation géographique, mais surtout par la résistance qu’elle développe aux antibiotiques censés la combattre.

La bactérie s’invite sur le vieux continent

Les salmonelles sont une des premières causes d’infections alimentaires chez l’homme.

Cette souche spécifique a été repérée chez des voyageurs de retour d’Egypte, du Kenya et de Tanzanie, en 2002. Si la bactérie a alors attiré l’attention des scientifiques, c’est parce qu’elle présentait une résistance notamment aux fluoroquinolones, l’antibiotique utilisé pour traiter les infections sévères à salmonelles.

Dans les années qui ont suivi, les chercheurs ont constaté la multiplication du nombre de cas. Parallèlement, la zone de contamination s’est élargie, passant de la seule Afrique du Nord-Est et de l’Est à l’Afrique du Nord et de l’Ouest et au Moyen-Orient. Actuellement, des cas d’infections à Salmonella Kentucky sont signalés en Europe chez des patients n’ayant pas voyagé dans ces pays, signe que la bactérie semble s’être implantée sur le vieux continent.

Résistance

Mais ce qui inquiète le plus les chercheurs qui ont coordonné l’étude, c’est la découverte en Afrique du Nord de souches de Salmonella Kentucky qui ont développé une résistance aux céphalosporines de troisième génération et aux carbapénèmes, derniers recours possibles pour le traitement des infections à cette bactérie.

Devant la perspective d’une propagation européenne du germe, et face à l’impasse thérapeutique qui se dessine, les scientifiques mettent en garde contre l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage, responsable du développement de la résistance des bactéries aux antibiotiques et plaident pour une surveillance accrue de l’évolution des germes au niveau international.

 

A.HomeNaturo Overblog L'alimentation pasteurisée, les élevages traités par antibiotiques et vaccins sont criminels ! Les éleveurs, les paysans et tous les acteurs de la filière Bio le disent sur tous les tons, les naturopathes avertissent les responsables de santé depuis des années mais rien n'y fait ! Ont été dénoncé sans relâche : les taureaux stériles suites à l'injection de vaccins, l'aberration des farines animales, l'utilisation de phytosanitaires et d'engrais, les conditions d'élevages inacceptables et évidemment l'emploi d'antibiotiques chimiques dans ces mêmes élevages !

Mais n'oublions pas que la médecine vétérinaire fait aujourd'hui le constat que fera demain la médecine humaine (constat déjà fait mais non encore avoué ou partiellement !) : les bactéries et les virus sont en train de muter et de développer des résistances aux antibiotiques parce qu'utilisés dans de très nombreux cas à tort et à travers et souvent même à titre préventif ! Et oui Darwin avait raison : le vivant est en constante mutation or les virus et les bactéries font bel et bien parti du vivant...

Le temps est venu d'un retour au bon sens, le temps est venu du retour à la Nature et à la compréhension de celle-ci.

Nous devons réapprendre à vivre avec les bactéries, cesser la stérilisation et la pasteurisation à outrance, refuser de nous nourrir d'animaux shootés aux antibiotiques et même aux antidépresseurs, empoisonnés de vaccins et nourris de granulés surtraités aux pesticides voire de farines animales ou encore d'OGM, ne plus accepter de consommer des fruits et des légumes bourrés de pesticides, d'engrais, de fongicides et d'herbicides. Notre eau doit redevenir limpide et pure, notre alimentation doit, de nouveau, être le pilier de notre santé et non pas représenter un risque sanitaire que nous ne pouvons totalement maîtriser, tout comme l'air que nous respirons doit être exempt de pollution.

Notre carte de crédit, bien plus que notre carte d'électeur, nous donne le pouvoir d'agir. Ce n'est qu'en consommant Bio, qu'en pensant Bio que nous préserverons notre santé et celle de notre Terre et ainsi, peut-être, que nos enfants ne nous accuseront pas...

 

Philippe Labre, vétérinaire Bio interdit d'exercer


Sur le même sujet :

La bio à la campagne...présidentielle

Les maladies dégénératives

Dans la presse : le danger des antibiotiques

Pour l'EFSA, manger bio préserve bien la santé !

Bactérie E.Coli et alimentation Bio l'étude qui en dit long...

Alimentations et risques sanitaires en augmentation

La Naturopathie et la BIO

L'Alimentation mondiale et l'agriculture Bio

Dans la presse : Agriculture pollueuse et massacre de requins

Salon de l'Agriculture, les victimes de pesticides sont là

Acheter des légumes bio, serait-ce hors la loi ?

La toxicité des OGM démontrée !

Dans la presse : les Français consom'Acteurs

Dans la presse : de la bonne santé de l'Agro-Alimentaire

farines animales et vache folle : le retour

 

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 21:56

 

 

A.carre sante blog HomeNaturoL'ASN alerte sur les dangers des scanners

Les radiographies et scanners exposent les patients à des rayons ionisants dépassant les doses admissibles de radioactivité...


Pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), « la radiologie, ça se justifie ».

 L’ASN a de nouveau alerté sur l’augmentation des doses de rayons ionisants reçues par les patients qui subissent un scanner ou une radiographie. Les dernières études de l’ Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et de l’Institut de veille sanitaire révèlent que les doses délivrées lors de ces examens médicaux ont augmenté de 47% durant les cinq dernières années. Un « souci majeur » pour l’ASN, qui souhaite que certains scanners soient remplacés par des imageries par résonance magnétique (IRM).

Pas assez d’IRM en France

Michel Bourguignon, commissaire à l’ASN, estime que chaque scanner du corps entier ou uniquement du tronc expose le patient à une dose radioactive de 20 millisieverts (mSv), soit la dose qu’un radiologue ou qu’un travailleur du nucléaire ne doit pas dépasser en un an.

A partir de 100mSv, le risque de développer un cancer augmente significativement. Entre 2002 et 2007, les prescriptions de scanners ont augmenté de 38%. « Il est évident que tous ces examens sont très utiles d’un point de vue médical et que l’exposition est très différente d’une personne à une autre », a souligné Michel Bourguignon, mais l’ASN souhaite que leur usage soit raisonné. 

Pour cela, il faudrait développer les IRM, qui n’émettent pas de radiations, mais dont la France manque : seulement 8,7 IRM par million d’habitant contre 20 en moyenne dans les autres pays européens. Deux fois plus chers qu’un scanner et plus récents sur le marché, les IRM pourraient pourtant remplacer certains examens de radiologie, en particulier pour éviter d’exposer les enfants aux rayons ionisants. Afin d’aider les médecins à prescrire l’examen le plus adapté, l’ASN va mettre à leur disposition un guide du bon usage de l’imagerie médicale. Consultable en ligne dès 2012, il devrait permettre d’éviter des scanners inutiles ou d’en remplacer quelques uns par des IRM. A condition de ne pas être pressé: on compte en moyenne un mois d’attente pour passer un IRM.

 

La radiothérapie est un « souci majeur »
pour l'exposition aux rayons ionisants

 

L'Autorité de sûreté nucléaire a annoncé que le nombre de cas d'expositions aux rayons ionisants dans le milieu médical est en hausse de 50% depuis deux ans...


Un nombre de cas « significatifs » en hausse de 50% en deux ans. Le nombre de personnes exposées aux rayons ionisants délivrés par l’imagerie médicale en France ne cesse d’augmenter. « C’est devenu un souci majeur » a alerté mercredi 30 mars 2011 André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire, lors de la présentation du rapport 2010 sur la sûreté nucléaire et la radioprotection.

Ce que l’ASN appelle « événements significatifs en radioprotection » (ESR) s’élève au nombre de 419 en 2010 dans le domaine médical. Il y en avait eu 318 en 2009, et moitié moins en 2008. 66% de ces ESR ont été déclarés en radiothérapie, et 63% concernent une exposition du patient de radiothérapie.

« Nous avons le sentiment qu’il est pratiqué en France trop de scanners. C’est bien entendu parfois indispensable, mais il existe aussi d’autres techniques, comme l’IRM (Imagerie à résonance magnétique) » analyse André-Claude Lacoste. Le président de l’ASN reconnaît que l’état du parc actuel est largement en faveur du scanner, et qu’il « faudrait le rééquilibrer ». « Mais ce n’est pas le seul problème : le scanner bénéficie d’une image plus glorieuse » et serait un outil favorisé.

En moyenne, l’exposition d’un individu en France est estimée par l’IRSN à 3,7 millisiverts (mSv) par an, dont 1,3 mSv en provenance des traitements médicaux. Cette part n’était que de 0,8 mSv en 2002. Les autres sources d’exposition sont « naturelles » pour 1 mSv et dues au radon pour 1,4 mSv.

« Ne pas imiter les modèles américains et japonais »

Le personnel médical est bien entendu lui aussi exposé. En 2010 31 « événements » concernaient des personnes travaillant dans des installations médicales, dont 5 ont été classés au niveau 1 de l’échelle Ines, selon le rapport de l’ASN. Il n’y en avait eu que neuf en 2009.

« Ils sont en progression et reflètent soit des pratiques particulièrement exposantes (actes de radiologie interventionnelle de longue durée, préparations de radiopharmaceutiques), soit des professionnels particulièrement et régulièrement exposés du fait de leur expertise ou de leur compétence » note encore le rapport. Huit dépassements de la limite annuelle de dose efficace de 20 mSv et trois dépassements de la limite annuelle de dose aux extrémités (500 mSv) ont été recensés. Tous dans le secteur de la radiologie.

André-Claude Lacoste prône un travail de « persuasion » auprès des médecins et appelle l’ensemble des professionnels notamment la société française de radiologie à fournir un « effort collectif ». « C’est un sujet complexe, sur lequel nous ne pouvons pas nous avancer avec certitude. Il n’empêche que nous ne voulons pas imiter les modèles américains et japonais où il y a une multiplication des cas d’exposition, et une forte augmentation des doses reçues dans le milieu médical. »

 

Le vice-président de la société française de radiologie, Laurent Verzeaux, répond au rapport de l'autorité de sûreté nucléaire, qui a mis en avant la dangerosité d'exposition aux rayons ionisants dans le secteur médical...


L’autorité de sûreté nucléaire a tiré la sonnette d’alarme ce mercredi concernant la dangerosité de l’exposition aux rayonnements en provenance du milieu médical. Partagez-vous cette inquiétude ? 

L’ASN a alerté sur ce sujet à juste titre. L’augmentation de l’irradiation médicale a été de 50% sur ces cinq dernières années, notamment en raison du nombre de scanners en France. Nous étions les parents pauvres il y a quelques années, et nous avons dû rattraper un retard considérable en la matière. Aujourd’hui nous sommes dotés d’environ 1.200 scanners sur l’ensemble du territoire, ce qui est satisfaisant. En revanche, avec environ 500 appareils, nous restons les bons derniers en matière d’IRM (imagerie à résonance médicale). Or cette technologie qui utilise l’énergie électromagnétique n’expose pas aux rayons X, et pourrait être utilisée dans de nombreux cas à la place du scanner.

Combien faudrait-il d’IRM supplémentaires ? 

La profession a estimé qu’il faudrait environ 350 IRM supplémentaires dans les 4-5 ans à venir. Chaque machine coûte environ un million d’euros. J’aime comparer ce prix avec celui d’un rond-point, qui coûte à peu près la même chose. Faisons un peu moins de rond-point…

Mais n’y a-t-il pas tout de même une surenchère dans la prescription de scanners ? 

Les scanners ont un niveau d’activité élevé, de l’ordre de 12.000 à 14.000 actes par an et par machine, soit 60 à 70 examens par jour. Mais ce n’est pas dans une volonté de faire du chiffre d’affaires. La nomenclature prévoit en effet une dégressivité du prix de l’acte : après 13.000 utilisations le tarif par examen chute à 30 euros, ce qui n’est quasiment rien. Cela est prévu pour précisément contrôler les stakhanovistes du scanner.

Mais ceux-ci existent tout de même. La profession n’est pas exempte de tout reproche… 

Il y a sans doute des abus.

Ce qu’il y a d’intéressant dans le rapport de l’ASN en tout cas, c’est qu’il ne cherche pas à stigmatiser, mais à trouver des solutions. Cette mise en garde a déjà permis d’alerter les constructeurs sur les niveaux de dose émis par les machines, qui sont en baisse par rapport à il y a quelques années. Les corono-scanner par exemple ont fait de formidables progrès.

Le rapport pointe des dépassements de doses chez huit professionnels de santé l’an dernier. Est-ce grave ? 

Les niveaux d’exposition restent relativement limités, et huit cas c’est très peu par rapport à l’ensemble de la profession. Il faut s’intéresser surtout aux modes d’exercice, car si l’on prend toutes les précautions, gants et lunettes en plomb notamment, on ne prend pas de doses.

Source : 20minutes 154748[1] publié le 7 juillet 2011

 

Sur le même sujet :

médecine nucléaire et irradiations médicales l'avis du Naturopathie 18/03/11

Pour une meilleure compréhension de ce domaine si complexe plusieurs documents sont à votre disposition en format PdF  ici b ok mod ident

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 19:30

OMS-LOGO-

 

 

L’accord WHA12-40 ou accord OMS/AIEA

 

ACCORD ENTRE

L’AGENCE INTERNATIONALE DE L’ÉNERGIE ATOMIQUE

ET

L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ 

Article I – Coopération et consultations

1) L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé conviennent que, en vue de faciliter la réalisation des objectifs définis dans leurs actes constitutionnels respectifs, dans le cadre général établi par la Charte des Nations Unies, elles agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement en ce qui concerne les questions présentant un intérêt commun.  


2) En particulier, conformément à la Constitution de l’Organisation mondiale de la Santé et au Statut de l’Agence internationale de l’Énergie atomique ainsi qu’à l’Accord que celle-ci a conclu avec l’Organisation des Nations Unies et à l’échange de lettres se rapportant audit Accord, compte tenu également des responsabilités respectives des deux organisations en matière de coordination, l’Organisation mondiale de la Santé reconnaît qu’il appartient principalement à l’Agence internationale de l’Énergie atomique d’encourager, d’aider et de coordonner dans le monde entier les recherches ainsi que le développement et l’utilisation pratique de l’énergie atomique à des fins pacifiques, sans préjudice du droit de l’Organisation mondiale de la Santé de s’attacher à promouvoir, développer, aider et coordonner l’action sanitaire internationale, y compris la recherche, sous tous les aspects de cette action. 

3) Chaque fois que l’une des parties se propose d’entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l’autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d’un commun accord.

Article II – Représentation réciproque

1) Des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé sont invités à assister à la Conférence générale de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses organes subsidiaires (commissions, comités, etc.) en ce qui concerne les questions à l’ordre du jour qui intéressent l’Organisation mondiale de la Santé.

 

2) Des représentants de l’Agence internationale de l’Énergie atomique sont invités à assister à l’Assemblée mondiale de la Santé et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses organes subsidiaires (commissions, comités, etc.) en ce qui concerne les questions à l’ordre du jour qui intéressent l’Agence internationale de l’Énergie atomique.  

3) Des représentants de l’Organisation mondiale de la Santé sont invités, lorsqu’il y a lieu, à assister aux réunions du Conseil des Gouverneurs de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses commissions et comités en ce qui concerne les questions à l’ordre du jour qui intéressent l’Organisation mondiale de la Santé.  

4) Des représentants de l’Agence internationale de l’Énergie atomique sont invités, lorsqu’il y a lieu, à assister aux réunions du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale de la Santé et à participer, sans droit de vote, aux délibérations de cet organe et de ses commissions et comités en ce qui concerne les questions à l’ordre du jour qui intéressent l’Agence internationale de l’Énergie atomique.  

5) Des dispositions appropriées seront prises de temps à autre par voie d’accord, en vue d’assurer la représentation réciproque de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et de l’Organisation mondiale de la Santé à d’autres réunions convoquées sous leurs auspices respectifs et ayant à examiner des questions intéressant l’autre organisation.

Article III – Échange de renseignements et de documents

1) L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé reconnaissent qu’elles peuvent être appelées à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de renseignements qui leur auront été fournis. Elles conviennent donc que rien dans le présent Accord ne peut être interprété comme obligeant l’une ou l’autre partie à fournir des renseignements dont la divulgation, de l’avis de la partie qui les détient, trahirait la confiance de l’un de ses Membres ou de quiconque lui aurait fourni lesdits renseignements, ou compromettrait d’une manière quelconque la bonne marche de ses travaux.

 

2) Sous réserve des arrangements qui pourraient être nécessaires pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents, le Secrétariat de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et le Secrétariat de l’Organisation mondiale de la Santé se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et de tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.  

3) Le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé et le Directeur général de l’Agence internationale de l’Énergie atomique, ou leurs représentants, organisent, à la demande d’une des parties, des consultations ayant trait à la fourniture par l’une des parties de tous renseignements spéciaux pouvant intéresser l’autre partie. 

Article IV - Inscription de questions à l’ordre du jour
Après les consultations préliminaires qui pourraient être nécessaires, l’Organisation mondiale de la Santé inscrit à l’ordre du jour provisoire de son Assemblée ou de son Conseil exécutif les questions qui lui ont été proposées par l’Agence internationale de l’Énergie atomique. De même, l’Agence internationale de l’Énergie atomique inscrit à l’ordre du jour provisoire de sa Conférence générale ou de son Conseil des Gouverneurs les questions qui lui ont été proposées par l’Organisation mondiale de la Santé. Les questions que l’une des parties soumet à l’examen de l’autre sont accompagnées d’un mémoire explicatif.

Article V - Coopération entre les Secrétariats
Coopération entre les Secrétariats Le Secrétariat de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et le Secrétariat de l’Organisation mondiale de la Santé entretiennent des relations de travail étroites conformément aux arrangements conclus de temps à autre entre les Directeurs généraux des deux organisations. En particulier, des comités mixtes peuvent être constitués, quand il y a lieu, pour étudier des questions qui présentent quant au fond un intérêt pour les deux parties.

 

Article VI - Coopération administrative et technique

1) L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé conviennent de se consulter de temps à autre pour employer de la manière la plus efficace le personnel et les ressources, ainsi que pour arrêter des méthodes propres à éviter la création et le fonctionnement d’installations et de services qui pourraient se concurrencer ou faire double emploi.  


2) L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé conviennent que les mesures à prendre, dans le cadre des dispositions générales adoptées par l’Organisation des Nations Unies pour la coopération en matière de personnel, comprennent :  a) des mesures destinées à éviter la concurrence dans le recrutement de leur personnel ;  b) des mesures destinées à faciliter, dans les cas appropriés, l’échange de membres de leur personnel, à titre temporaire ou permanent, afin d’utiliser au mieux leurs services, tout en garantissant comme il convient l’ancienneté, les droits à pension et les autres droits des intéressés.

Article VII - Services statistiques
En vue d’assurer une coopération aussi complète que possible dans le domaine statistique et de réduire au minimum les charges des gouvernements et des autres organisations auprès desquels des renseignements peuvent être recueillis, et compte tenu des dispositions générales prises par l’Organisation des Nations Unies pour la coopération dans ce domaine, l’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé s’engagent à éviter, dans leurs activités respectives, les doubles emplois inutiles dans le rassemblement, l’établissement et la publication des statistiques, et à se consulter sur la manière d’employer le plus efficacement les renseignements, les ressources et le personnel technique dans le domaine statistique, ainsi que sur tous les travaux statistiques portant sur des questions d’intérêt commun.

Article VIII - Financement de services spéciaux
Si l’une des parties encourt ou risque d’encourir des dépenses importantes pour répondre à une demande d’assistance présentée par l’autre partie, des consultations ont lieu pour déterminer la manière la plus équitable de faire face à ces dépenses.

Article IX – Bureaux régionaux et subsidiaires
L’Organisation mondiale de la Santé et l’Agence internationale de l’Énergie atomique conviennent de se consulter en vue de conclure, lorsque les circonstances s’y prêteront, des arrangements de coopération permettant à l’une des parties d’utiliser les locaux, le personnel et les services communs des bureaux régionaux ou subsidiaires que l’autre partie a déjà créés ou pourra créer ultérieurement.

Article X - Exécution de l’Accord
Le Directeur général de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé peuvent conclure, pour l’exécution du présent Accord, tous arrangements qui paraîtront souhaitables, à la lumière de l’expérience acquise par les deux organisations.

Article XI - Notification à l’Organisation des Nations Unies ;
classement et inscription au répertoire

1) Conformément à leurs accords respectifs avec l’Organisation des Nations Unies, l’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé informeront immédiatement l’Organisation des Nations Unies des termes du présent Accord.  


2) Dès qu’il sera entré en vigueur, le présent Accord sera communiqué au Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies aux fins de classement et d’inscription au répertoire conformément au règlement adopté par l’Organisation des Nations Unies.

Article XII - Révision et dénonciation

1) Le présent Accord sera sujet à révision par entente entre l’Organisation mondiale de la Santé et l’Agence internationale de l’Énergie atomique, à la demande de l’une des parties.  


2) Si une entente ne peut intervenir au sujet de la révision, l’une ou l’autre partie peut mettre fin à l’Accord le 31 décembre d’une année quelconque par préavis adressé à l’autre partie au plus tard le 30 juin de la même année.

Article XIII – Entrée en vigueur
Le présent Accord entrera en vigueur dès qu’il aura été approuvé par la Conférence générale de l’Agence internationale de l’Énergie atomique et par l’Assemblée mondiale de la Santé. 



Adopté par la Première Assemblée mondiale de la Santé le 17 juillet 1948 (Actes off. Org. mond. Santé, 13, 96, 323).

 

A.HomeNaturo Overblog" L’Agence internationale de l’Énergie atomique et l’Organisation mondiale de la Santé conviennent que, en vue de faciliter la réalisation des objectifs définis dans leurs actes constitutionnels respectifs, dans le cadre général établi par la Charte des Nations Unies, elles agiront en coopération étroite et se consulteront régulièrement en ce qui concerne les questions présentant un intérêt commun. "....Ben voyons ! Apprécions à sa juste valeur le terme de : intérêt commun, lors de la signature de cet accord en 1948 peut-être pouvait-on encore croire à des...intérêts communs aux nucléaire et à la santé mais aujourd'hui, vraiment à qui peut-on encore faire croire ça ? Est-ce juste de la naïveté ou...du cynisme ?

 

Lire ici les articles :


OMS & Industrie Nucléaire : d'étranges liens

La pétition pour l'indépendance de l'OMS face au Nucléaire

 

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 19:07

 

NUCLEAIRE

 

picto petition La pétition citoyenne 

 

OMS & Industrie du Nucléaire 



Le collectif  “IndependentWHO” met à votre disposition une pétition citoyenne adressée à l’OMS et sa directrice, Mme Chan. Cette pétition rappelle des faits qui montrent la politique de l’OMS face aux conséquences sanitaires des radiations nucléaires.
Cette pétition demande à l’OMS, la révision de l’accord OMS/AIEA, référencé “WHA 12-40”. Depuis la signature de cet accord (WHA 12-40) l’OMS s’interdit toute autonomie d’initiative et de moyens en matière de protection des populations contre la contamination radioactive.

Extrait : Je demande une révision de cet accord entre l’OMS et l’AIEA, afin que l’OMS redevienne indépendante :
          - qu’elle cesse d’être complice d’une désinformation à propos du nucléaire en général ;
          - qu’elle soutienne l’effort des chercheurs de l’ex-Union Soviétique et d’ailleurs, qui tentent d’aider les populations contaminées à lutter contre les effets de la catastrophe de Tchernobyl ;
          - qu’elle prenne l’initiative de recherches et de prophylaxie sur le problème controversé de l’irradiation interne par les faibles doses de Césium 137 et autres radionucléïdes, qui continuent d’être actifs pendant des périodes allant de quelques décennies à des centaines d’années.
J’estime que toutes ces recherches doivent être rendues publiques car nulle part nous ne sommes à l’abri d’un accident pour lequel nous n’avons aucune préparation sérieuse à ce jour.

Depuis le 26 avril 2007, des “ vigies ” sont devant le siège de l’OMS à Genève,

de 8 heures du matin à 18 heures, les jours ouvrables pour dénoncer cet accord OMS/AIEA et demander à l’OMS de recouvrer son indépendance.

Je m’associe à cette action pour que l’OMS assure pleinement sa mission.

En signant cette pétition, vous pouvez apporter votre contribution à cette action. Vous pouvez également proposer à d’autres personnes de la signer.


Lisez l’intégralité, visitez le site et signez en lignepicto petition

 

 

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LES ARTICLES SUR LE NUCLEAIRE PUBLIES SUR HOMENATURO 

 

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OMS et Industrie Nucléaire d'étranges liens (11.08.11)

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Fukushima, deux mois après : le silence des radiations...  (11.05.11)

Dans la presse : Fukushima...silence  (10.05.11)

Greenpeace : Non, Le nucléaire sûr n'existe pas (22.04.11)  

Résumé, un mois après le tremblement de terre au Japon (12.04.11)

Fukushima jugé aussi grave que Tchernobyle et après, Fessenheim ? (12.04.11)

Quand la Centrale de Fessenheim fait peur (12.04.11)  

démantèlement  La centrale nucléaire de Brennilis en Bretagne (12.04.11)  

Dans la Presse : La centrale de Brennilis et le Gaz de Schiste en France (10.04.11) 

CRIIRAD, Communiqué sur la radioactivité en France (23.03.11)

La Tragédie Japonaise et le nucléaire (12.03.11)

 

Pétitions CRIIRAD :

 Pétition : Arrêtons Fessenheim (13.04.11)  

" Appel aux pouvoirs publics pour la transparence des analyses de l'air " (26.03.11) 

" Non à la radioactivité dans nos objets du quotidien " (17.03.11)

 

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 14:54

OMS-LOGO-.jpgOMS & Nucléaire :

 

petits arrangements entre amis

 

L’assemblée générale annuelle de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a été perturbée pour la troisième fois par des organisations demandant l’abrogation de l’Accord passé avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Le 28 mai 1959, il y a exactement 50 ans, un protocole d’accord OMS-AIEA avait été approuvé par l’Assemblée générale. Il stipule que les deux organisations doivent se concerter sur tous les sujets d’intérêt commun.

Lisez ici l'intégralité de l'Accord passé entre l'OMS & l'AIEA b ok mod ident 

Dans la pratique, il signifie que l’OMS ne peut pas publier d’études sur les maladies provoquées par les radiations sans l’accord préalable de l’AIEA. Cet accord a été scrupuleusement respecté, y compris après l’accident de Tchernobyl et les guerres du Kosovo et d’Irak.

Il s’ensuit que l’OMS a censuré toutes les études sur les maladies liées à l’industrie nucléaire, civile ou militaire, depuis un demi-siècle et attribué faussement de nombreux problèmes de santé publique à des facteurs mineurs.

Source : Réseau Voltaire | Genève (Suisse) | 3 juin 2009 

 

NUCLEAIRE

A la recherche de la vérité

Depuis quatre ans, à Genève, un collectif bat le pavé contre l'OMS, accusée de collusion avec le lobby de l'atome, pour que la transparence l'emporte sur les arrangements entre experts.


Juchée sur une carriole, la pancarte arbore un slogan inquisiteur: "Tchernobyl, où est la vérité?" Thomas, 50 ans, est venu d'Isère avec sa femme jusqu'au siège de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en Suisse.

Sibyllin, ce sympathisant écolo arbore sur sa poitrine l'extrait d'un récent communiqué de l'institution :

" Japon: le risque pour la santé publique est minime. " 

 

Bienvenue à Genève, carrefour des Morillons, le point de ralliement des vigies d'Hippocrate, fer de lance du collectif : Pour l'indépendance de l'OMS. Des sentinelles discrètes, mais persistantes. Depuis quatre ans, chaque jour ouvré, de 8 heures à 18 heures, elles se relaient ici par petits groupes, occupant un improbable bout de trottoir avec vue imprenable sur un parallélépipède de béton...

Ces vigies silencieuses ont en ligne de mire l'organisation internationale, coupable, selon elles, de brader sa mission au profit d'une autre instance de l'ONU, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) - officiellement chargée, elle, d'" accélérer la contribution de l'énergie atomique pour la paix, la santé et la prospérité du monde ". 


Une entente " trop parfaite "


Or les sentinelles genevoises sont formelles: entre les deux entités, l'entente est trop parfaite.

Et de fait.

Un accord signé en 1959 leur interdit de prendre publiquement position contre les intérêts de l'autre.


Une procédure standard, dit-on à l'OMS. Peut-être. " Mais toute étude débouchant sur des résultats risquant de nuire aux positions de l'AIEA, promotrice du nucléaire civil, passe à la trappe ! dénonce Michel Fernex, ancien de l'OMS aujourd'hui professeur à la faculté de médecine de Bâle et figure de proue du collectif. Ces petits arrangements entre amis servent la seule cause du lobby nucléaire. " Et de citer en exemple la conférence tenue ici même à Genève, en novembre 1995, sur les conséquences de Tchernobyl. Ses travaux devaient faire l'objet d'une publication officielle - que l'on attend toujours.

 

Tchernobyl ? Une cinquantaine de morts selon l'OMS...


Quelques mois plus tard, à Vienne, c'est cette fois le porte-voix du nucléaire, l'AIEA qui concluait, pour Tchernobyl, au bilan modeste d'une cinquantaine de morts- chiffre aujourd'hui encore officiellement repris par l'OMS.

" C'est ridicule, totalement contredit par l'étude publiée l'an dernier par l'Académie des sciences de New York, qui recense, elle, 985 000 morts liés à la catastrophe de Tchernobyl entre 1986 et 2001 dans le monde ", souligne le professeur Fernex.

Pour Paul Roullaud, 63 ans, agriculteur retraité et initiateur du collectif - ainsi que du site Independantwho.info -, la coupe est pleine.

" Que l' OMS respecte sa mission - " former une opinion publique éclairée ", s'anime le Breton, jadis paysan boulanger. Aujourd'hui, c'est la santé de l’industrie nucléaire que l'on protège. " 


Procès d'intention ?


L'OMS réfute toutes ces accusations. " Nous nous fondons uniquement sur les faits avérés et la science ", affirme son porte-parole Gregory Hartl. Mais le collectif persiste. " Tous ces bâtons dans les roues, ce refus de prendre en compte les analyses de physiciens biélorusses, les travaux sur les cancers autres que ceux de la thyroïde, les questions soulevées par les retombées du fameux nuage sont intolérables, bondit Roullaud. C'est pour ça qu'en 2007 je suis allé me "planter" à Genève pour interpeller le "grand docteur" "...

 

Devant le siège de l'OMS, carrefour des Morillons, les vigies ont entamé leur 209e semaine de garde. Heureuse surprise, le 14 avril: l'organisation a annoncé qu'elle mènerait avec les autorités japonaises une étude épidémiologique de longue durée sur les retombées de Fukushima. Une première. 

Source : L’EXPRESS    Richard De Vendeuil, publié le 15/05/2011

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 Communiqué Conjoint OMS/IAEA/UNDP

 

Tchernobyl : l’ampleur réelle de l’accident

20 ans après, un rapport d’institutions des Nations Unies donne des réponses définitives et propose des moyens de reconstruire des vies


5 septembre 2005 | Geneva - 

Jusqu’à 4 000 personnes au total pourraient à terme décéder des suites d'une radio‑exposition consécutive à l'accident survenu il y a une vingtaine d'années dans la centrale nucléaire de Tchernobyl : telles sont les conclusions d’une équipe internationale de plus d'une centaine de scientifiques.

Toutefois, à la fin du premier semestre de 2005, moins d'une cinquantaine de décès avait été attribuée directement à cette catastrophe. Pratiquement tous étaient des membres des équipes de sauvetage qui avaient été exposés à des doses très élevées : un grand nombre sont morts dans les mois qui ont suivi l'accident, mais d'autres ont survécu jusqu’en 2004.

« Il s'agit d'un accident très grave ayant des répercussions sanitaires majeures, notamment pour les milliers de travailleurs exposés durant les premiers jours qui ont reçu des doses de rayonnements très élevées et pour les milliers d'autres atteints d'un cancer de la thyroïde » poursuit M. Bennett.

« Toutefois, d'une manière générale, nous n'avons constaté aucune incidence négative grave sur la santé du reste de la population des zones avoisinantes, ni de contamination de grande ampleur qui constituerait toujours une menace sérieuse pour la santé humaine, à l'exception de quelques rares zones d’accès restreint ».

 

·  Quelque 4 000 cas de cancer de la thyroïde, essentiellement chez des enfants et des adolescents au moment de l'accident, sont imputables à la contamination résultant de l'accident, et au moins neuf enfants en sont morts ; toutefois, à en juger par l'expérience du Bélarus, le taux de survie parmi les patients atteints de ce type de cancer atteint presque 99 %.

·  La plupart des membres des équipes d’intervention et des habitants des zones contaminées ont reçu des doses à l’organisme entier relativement faibles, comparables aux niveaux du fond naturel de rayonnement. Aucune indication ni probabilité d’une diminution de la fertilité parmi les populations touchées, ni aucune indication d’une augmentation des malformations congénitales pouvant être attribuées à une radio-exposition n’a donc pu être établie.

·  La pauvreté, les maladies liées au ‘mode de vie’ qui se généralisent dans l'ex-Union soviétique, et les troubles mentaux constituent, pour les populations locales, une menace beaucoup plus grave que l'exposition aux rayonnements.

·  L’évacuation de quelque 350 000 personnes hors des zones touchées et leur relogement se sont avérés être une ‘expérience extrêmement traumatisante’. Bien que 116 000 d’entre elles aient été évacuées de la zone la plus gravement touchée immédiatement après l’accident, les évacuations ultérieures ont joué un rôle négligeable dans la réduction des radio-expositions.

 

Hormis les maladies et les décès radio-induits, le rapport déclare que l'impact de Tchernobyl sur la santé mentale est « le plus grand problème de santé publique que l'accident ait provoqué » et attribue en partie cet impact psychologique négatif à l’absence d'informations précises. Les personnes concernées ont une perception négative de leur état de santé, sont convaincues que leur espérance de vie a été abrégée, manquent d’initiative et sont dépendantes de l’assistance fournie par l’État.

 

(...)Comme le déclare Michael Repacholi, responsable du programme Rayonnements de l'OMS « au final, le message du Forum Tchernobyl est rassurant ».

 

A.HomeNaturo Overblog Ainsi, nous comprenons en lisant ce communiqué conjoint de OMS - IAEA & UNDP  (United Nations Development Programme ) ou (Organisation des Nations Unies pour le développement) qu'hormis la cinquantaine d'ouvriers morts sur le site de Tchernobyl des suites de leur exposition aux radiations in situ, l'impact de cette catastrophe est, au final rassurant !

Car, enfin, que lisons-nous dans ce rapport ?

1° Qu'il vaut mieux être irradié que pauvre : - "   La pauvreté, les maladies liées au ‘mode de vie’ (...) et les troubles mentaux constituent (...) une menace beaucoup plus grave que l'exposition aux rayonnements. " si ce n'est pas du cynisme, ça !!!


Qu'être évacué d'une zone irradiée constitue : - " une expérience traumatisante ", donc c'est l'évacuation qui est traumatisante pas le fait de se trouver dans une zone irradiée !

 

3° Que les cancers avérés de la tyroïde n'ont été relevés que dans la zone immédiate de l'accident. Voilà qui devrait rassurer les Corses ! Pourtant, La " Journée d’information scientifique sur les conséquences sanitaires de l’accident de Tchernobyl en Corse ", le 31 janvier 2002, a révélé 4 fois plus de cancers de la thyroïde en Corse que sur le continent ! Mais bon sans doute est-ce le climat ou le brocciu - il faut se méfier des fromages non pasteurisés ! - qui sont à l'origine de l'augmentation des cancers de la Tyroïde en Corse :

" chez les hommes le taux (de cancer de la tyroïde) est significativement supérieur au taux le plus élevé observé en France(6,8 en Corse, 3,8 dans le Doubs). Toutefois l’étude ne permettait pas de savoir si les personnes atteintes résidaient en Corse en 1986.  Toutefois, ces résultats justifient que l'InVS poursuive ses travaux d’estimation de l’incidence en Corse pour la période 2002-2006 afin de vérifier si ces premiers résultats se confirment. " source : INVS (Institut National de Veille Sanitaire) 

Ah, bon, quand même...

Et bien non...justement :  Tchernobyl et la France : une justice sans nuage...pour les responsables  


et enfin,

4° Que : " l'impact de Tchernobyl sur la santé mentale est " le plus grand problème de santé publique que l'accident ait provoqué " En fait les cancers, leucémies et autres malformations sont une vue de l'esprit, un effet placébo, il suffirait juste aux malades qui souffrent de ces pathologies de retrouver le moral pour que celles-ci disparaissent... mais voilà ces malades vivent en Russie, allez donc avoir le moral avec ça !

 

Mais baste même l'ironie n'est plus une arme suffisamment efficace devant de tels drames et il me vient une question, une seule : ceux qui ont pondu ce rapport et qui, au final pensent que " l'impact sanitaire de Tchernobyl est rassurant " ont-ils vu ces photos ?

ENFANT-TCHERNOBYL.jpg Enfant souffrant de malformation à Tchernobyl-AFP/Archives 

Des enfants souffrant de leucémie ENFANT-TCHERNOBYL-2.jpg soignés dans un hôpital de Donetsk, en Ukraine,

le 23 mars 2011 Alexander Khudoteply AFP/Archives

L'OMS regardera-t-elle de telles photos avant de nous assurer qu'il ne s'est, au final, rien passé de bien grave à Fukushima ? ENFANTS-FUKUSHIMA.jpg Enfant dont on mesure le taux de radioactivité à Fukushima

 

Quand donc allons-nous cesser de payer notre facture d'électricité avec la vie de nos enfants ? - et moi le tout premier puisque j'utilise Internet à ce moment même-!

Il nous faut lire entre les lignes les rapports des Organisations Gouvernementales,

il nous faut réapprendre à penser par nous-même,

il nous faut sortir de l'ère de la confiance aveugle pour entrer dans celle de la Conscience clairvoyante.

 

 Pétition pour l'indépendance de l'OMS face au Nucléaire 

 

picto petition Signez en ligne et diffusez la pétition b ok mod ident 

 

 

LES ARTICLES SUR LE NUCLEAIRE PUBLIES SUR HOMENATURO 

 

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6 août 1945 Hiroshima entre dans l'ère du nucléaire (06.08.11)

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Fukushima, deux mois après : le silence des radiations...  (11.05.11)

Dans la presse : Fukushima...silence  (10.05.11)

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Dans la Presse : La centrale de Brennilis et le Gaz de Schiste en France (10.04.11) 

CRIIRAD, Communiqué sur la radioactivité en France (23.03.11)

La Tragédie Japonaise et le nucléaire (12.03.11)

 

Pétitions CRIIRAD :

 Pétition : Arrêtons Fessenheim (13.04.11)  

" Appel aux pouvoirs publics pour la transparence des analyses de l'air " (26.03.11) 

" Non à la radioactivité dans nos objets du quotidien " (17.03.11)

 

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 16:46

 

Les algues vertes restent les principales suspectes dans la mort de 36 sangliers fin juillet dans les Côtes-d'Armor...


Comme elle s’y était engagée, la préfecture des Côtes-d’Armor a publié sur son site les résultats complets des analyses pratiquées sur les sangliers morts à Morieux, dans la baie de Saint-Brieuc, fin juillet. Réalisées par l’école vétérinaire de Lyon, les analyses ont révélé la présence d’hydrogène sulfuré dans les poumons des sept sangliers autopsiés. Ce gaz, dégagé par les algues vertes en décomposition, renforce donc l’hypothèse d’une intoxication par les algues.


40.000 flyers, 345 affiches et 400 panneaux d’information 

Une nouvelle analyse va être demandée afin de rechercher d’autres molécules pouvant être impliquées dans la mort des sangliers. En attendant, la préfecture assure que toutes les mesures de précaution ont été prises: des mesures des émanations de gaz par les vases de l’estuaire du Gouessant ont été mises en place, l’accès à la plage de Saint-Maurice est toujours interdit et les algues sont collectées quotidiennement afin d’éviter leur pourrissement. 40.000 flyers, 345 affiches et 400 panneaux d’information ont été déployés pour informer les vacanciers des dangers des algues vertes.

Quant au projet de bassin de Saint-Brieuc, qui s’inscrit dans le cadre du plan de lutte national contre les algues vertes lancé en février 2010, il devrait être signé en septembre, assure la préfecture. Le seul moyen d’assurer une disparition durable de cette pollution mortelle.

Source   20minutes 154748[1]   du 09/08/2011

 

A.HomeNaturo Overblog " Le seul moyen d’assurer une disparition durable de cette pollution mortelle. "

Mais non...si l'on en croit la parole de Député(es) ce sont les lessives qui sont les responsables des Algues Vertes en Bretagne, si, si...c'est bien connu, en Bretagne on fait beaucoup mais alors là vraiment beaucoup de lessives ! La preuve ? Tous ces beaux lavoirs que découvrent les touristes au détours d'un bosquet d'hortensias, il est donc évident que, même par le passé, les Bretonnes passaient le temps à faire des lessives, alors imaginez un peu aujourd'hui avec les machines à laver !

Alors, évidemment, je ne suis pas un spécialiste, je laisse pourtant de côté de telles âneries et ne saurais en aucune façon trancher sur fond de polémique et déclarer tout à trac que ce sont bel et bien l'élevage intensif porcin hors sol, l'intensification de l'agriculture dite conventionnelle, l'épandage de lisier et autres pratiques agricoles qui sont responsables de la situation actuelle.

En bon citoyen je laisse la parole à notre Ministre (voir l'article ci-dessous) puis, comme je suis curieux, je vais sur le site de notre Ministère de l'Ecologie, histoire de voir ce qui y est écrit et dont je vous livre ci-dessous quelques extraits...


La ministre confirme que les algues seraient bien à l'origine de la mort de 36 sangliers.

Une cinquantaine de plages pourraient être concernées par cette mesure...

La ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé mardi avoir ordonné la fermeture effective de toutes les plages où les algues vertes ne pouvaient être ramassées, après la mort de sangliers en juillet en Bretagne.

« La priorité dans ce contexte c'est l'application des mesures de protection: aucune plage où les algues vertes ne peuvent être ramassées toutes les 24 heures ne doit être fréquentée » a déclaré la ministre, interrogée par l'AFP en marge d'un déplacement à Arromanches-les-Bains.


« C'était la norme. C'est une exigence que j'ai réaffirmée de manière très très stricte après avoir reçu les analyses », dont les résultats ont été rendus publics dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-elle souligné.

« Les analyses tendent à montrer que c'est vraiment l'hydrogène sulfuré issu de la décomposition des algues qui est la cause majeure » du décès de 36 sangliers survenu en juillet dans l'estuaire du Gouessant (Ille-et-Vilaine), a reconnu la ministre.

La fermeture des plages où le ramassage des algues ne peut pas être assuré était l'une des mesures d'urgence réclamées par les écologistes et les scientifiques pour éviter tout drame humain.


Le docteur Claude Lesné, ancien chercheur au CNRS, spécialiste de la toxicité des polluants aériens, a estimé qu'« une cinquantaine de plages » pourraient être concernées sur le littoral breton.


Nathalie Kosciusko-Morizet n'a précisé ni le nombre ni la localisation des plages susceptibles d'être visées par une fermeture.

Source   20minutes 154748[1]   du 09/08/2011

 

Ce qu'en dit le :

 

Ministère de l'Ecologie


& du Développement durable :


 

Historique et chiffres clés des Algues vertes en Bretagne 

Dans les années 50, pour contrer l’exode rural de l’après guerre et assurer le développement de l’agriculture nécessaire à l’autosuffisance alimentaire du pays, l’Etat a soutenu la modernisation de l’agriculture. Il a notamment favorisé l’élevage hors sol [1] (porcs et volaille) et les cultures légumières par des aides financières. L’intensification de l’élevage, commencé dans les années 1960, s’est accéléré jusqu’aux années 1990. Depuis, la tendance s’est inversée et les pouvoirs publics essaient de freiner le développement de cette activité, voire de la réduire.

En une trentaine d’années, le taux de nitrates dans les rivières bretonnes a ainsi doublé. Jusqu’aux années 1970, il était de 15 à 20 mg/litre en moyenne. En 2001, un tiers des rivières bretonnes avaient un taux de nitrate supérieur à 50 mg/l.

Or, la réglementation européenne impose

· depuis 1975, pour les eaux superficielles destinées à la consommation humaine, un taux maximum pour les nitrates (50mg/l pour l’eau destinée à la consommation humaine) et pour un certain nombre d’autres substances [2] ;

· depuis 1991, que les agriculteurs doivent mettre en œuvre des actions pour limiter l’apport de nitrates d’origine agricole [3] afin que les normes fixées pour les eaux superficielles soient respectées. 

 

En Bretagne, 9 bassins ne respectent pas encore les normes fixées par l’Europe pour les eaux superficielles destinées à la consommation humaine [4] : pour 4 d’entre eux, les prises d’eau ont été fermées, et pour 5 d’entre eux l’Etat français s’était engagé à ne pas dépasser le taux de 50 mg/l fin 2009 (ce qui a été obtenu pour 2  d’entre eux).

 

Les Chiffres-clés sur les algues vertes

 

- Entre 40 000 et 70 000 m3 d’algues vertes s’échouent chaque année sur le littoral breton, essentiellement des Côtes d'Armor et du Finistère.

- Coût du ramassage : 300 à 500 000 euros par an, pris en charge par les communes et les conseils généraux des Côtes d’Armor et du Finistère

- Concentration moyenne des rivières bretonnes en nitrates : 30,6 mg /l aujourd’hui (niveau autorisé pour l'eau potable : 50 mg/l)

 

D’où viennent les nitrates à l’origine de la formation des algues vertes ? 

Le nitrate provient aujourd’hui essentiellement des activités agricoles, notamment de l’épandage d’engrais azoté d’origine minérale ou organique (engrais de ferme, issu des déjections animales : lisier ou fumier - forme liquide ou solide [1]).

 

En Bretagne :

- 1/3 de l’azote épandu est del’engrais azoté minéral ;

- 2/3 de l’azote épandu est del’engrais azoté organique issu des déjections des vaches (57%), porcs (31%), volailles (12%). 

 

Seule une partie de l’azote est absorbée par les plantes, et le reste se diffuse dans la nature (eau, sol, air). L’eau chargée en nitrates ruisselle depuis les champs, rejoint les rivières puis la mer.

 

Les eaux usées domestiques et industrielles contiennent également des nitrates, mais il est aujourd’hui presque en totalité éliminé par les stations d’épuration [2] avant que l’eau ne soit rejetée dans la nature.



[1]     Les lisiers, sous forme liquide, proviennent essentiellement des élevages de porcs, alors que le fumier, sous forme solide, provient essentiellement des élevages de bovins.

[2]     En zones sensibles à l'eutrophisation, au minimum 70% de l'azote est éliminé. 

 

Pourquoi la situation est-elle particulièrement préoccupante en Bretagne ? 

En Bretagne, 25 kg d'azote par hectare [1] sont rejetés en moyenne chaque année dans les cours d’eau qui les transportent jusqu’à la mer (jusqu’à 95kg /ha par an dans certaines zones). Pour éviter tout impact négatif sur l’environnement, il faudrait que ce flux soit 3 à 5 fois plus faible (voir question 4). L’ensemble de la Bretagne est classée comme « zone vulnérable » (voir question 5).

 

La Bretagne est la première région européenne d’élevage [2] : elle concentre plus de la moitié de la production porcine française, plus d'un tiers de la production de volailles et un cinquième de la production laitière. Elle est aussi une région légumière importante. 

 

De plus, le climat doux et humide est  particulièrement favorable  à la transformation de l’azote en nitrates [3] et les sols perméables favorisent l’infiltration de l’eau et des nitrates jusqu’aux nappes souterraines  (les nitrates sont ensuite transportées jusqu’à la rivière, à des vitesses très variables : quelques jours à proximité de la rivière et jusqu’à plusieurs années sur les plateaux).

 

[1] A titre de comparaison : 11 pour la Seine, 8 pour la Loire et 6 pour le Mississipi (source : Ifremer)

[2]  Un tiers des exploitations agricoles bretonnes sont des élevages soumis à la réglementation des installations classées

[3] L’azote contenu dans la matière organique du sol se transforme en nitrates quand le sol est humide et que la température est suffisante, ni trop basse ni trop élevée.

 

Pour aller plus loin…Sommaire :

·    Historique et chiffres clés

·    Que sont les algues vertes ? Comment se forment-elles ?

·    D’où viennent les nitrates à l’origine de la formation des algues vertes ?

·    Quelles nuisances les algues vertes présentent-elles ?

·    Quelles sont les normes et les objectifs en matière de nitrates dans l’eau en France ? en Europe ?

·    Quelles sont les obligations européennes pour réduire la quantité de nitrates issus de l’activité agricole ?

·    Pourquoi la situation est-elle particulièrement préoccupante en Bretagne ?

·    Comment les algues vertes sont-elles enlevées des plages ? Quels sont les coûts ?

·    Quelles sont les possibilités pour diminuer la quantité d’azote liée à l’agriculture dans les cours d’eau en Bretagne ?

·    Quelles ont été les actions menées en Bretagne pour diminuer la quantité de nitrates dans les eaux ?

·    Qu’est-ce que le plan algues vertes présenté en février 2010 ? En quoi permettra-t-il d’aller plus loin ?

·    Quelles seront les principales actions menées pour réduire la quantité d’azote issue des activités agricoles ?

·    Comment la sécurité des personnes au contact des algues vertes sera-t-elle garantie ?

·    Quelles sont les actions prévues pour aider les collectivités à collecter et traiter les algues vertes ?

·  Quelles sont les actions prévues pour réduire la quantité d’azote issue des installations de traitement des eaux usées domestiques et industrielles ?

·    Quelles sont les actions prévues pour développer la connaissance sur les algues vertes ?

·   La France respecte-t-elle les obligations européennes en matière de limitation de l’apport de nitrates par l’activité agricole ? Pourquoi ?

·    Quelques définitions

Source : Ministère de l’écologie & du développement durable b ok mod ident

 

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Un livre choc : " Les algues vertes tuent aussi "

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