Maladies d’origine environnementale :
les reconnaître pour mieux les combattre
Les symptômes propres à une hypersensibilité environnementale vont des troubles neurologiques aux difficultés respiratoires et digestives en passant par des troubles immunologiques, dermatologiques, endocriniens, cardiovasculaires ainsi que des larmoiements et écoulement nasal, des maux de tête, de la fatigue etc. Les facteurs d’exposition sont divers et englobent notamment les moisissures, les pesticides, les solvants, les produits chimiques présents dans des tapis ou des meubles, le mercure qui s’échappe des amalgames dentaires, et les phénomènes électromagnétiques. Actuellement, les personnes souffrant de HCM ou de EHS sont soignés de manière symptomatique, les médecins n’ayant pas accès à une formation en médecine environnementale.
Les troubles environnementaux sont un aspect dans le traitement des pathologies que je prends toujours en compte, comme bon nombre de Naturopathes. Pour nous, pratiquant une approche globale de la santé, il va sans dire que la maladie et à fortiori la maladie chronique, est multifactorielle, l'émergeance de pathologies liées aux baisses des défenses immunitaires en est un marqueur certain.
L'utilisation de téléphones portables sans oreillettes, une trop longue station devant un ordinateur portable ou encore le poser sur ses genoux, l'apport nutritif alimentaire quasi nul de l'alimentation industrielle, la pollution environnementale et tant d'autres facteurs d'expositions mais aussi, ce que l'on oublie trop souvent, l'hygiène corporelle et l'hygiène de la maison inadaptées voire dangereuses sont autant d'aspects qu'un praticien de santé ou qu'un médecin doivent absolument prendre en considération pour comprendre la personne qu'il a en face de lui.
Que l'OMS reconnaisse -enfin- ces pathologies, parfois très invalidantes, ne pourra qu'apporter une écoute sinon un mieux-être à qui en souffre.
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